Données personnelles : rien à cacher, mais beaucoup à perdre

Nos données personnelles circulent sur Internet : nom, adresses, coordonnées bancaires ou de sécurité sociale, localisation en temps réel… et les affaires qui y sont liées se font une place pérenne dans le débat public, du scandale Facebook-Cambridge Analytica au vol de données à la Croix-Rouge, en passant par les récents blocages d’hôpitaux par des rançongiciels (ou ransomware) et l’interdiction de l’application TikTok pour les fonctionnaires de plusieurs pays.
Mais si l’on sait de plus en plus que nos données personnelles sont « précieuses » et offrent des possibilités sans précédent en matière de commercialisation et d’innovation, il est parfois difficile de saisir ou d’expliquer pourquoi il faudrait les protéger.
Quels sont les risques liés à la divulgation de mes données personnelles ?
Le premier risque concerne la perte du contrôle sur nos propres données. C’est ce qui arrive par exemple quand on autorise le traçage par des sites ou des applications : on autorise l’enregistrement de nos activités sur le Web ou sur notre smartphone (pages visitées, géolocalisation) et l’échange de ces données, et, une fois cet accord donné, nous n’avons plus aucun pouvoir sur la circulation de nos données.
Ces informations sont utilisées le plus souvent pour du profilage qui permet d’alimenter l’économie de la publicité personnalisée régie dorénavant par des plates-formes d’enchères valorisant les données relatives aux profils utilisateurs contre des emplacements publicitaires.
Mais, ces informations peuvent également être utilisées à mauvais escient. La connaissance de votre localisation peut aider le passage à l’acte d’un cambrioleur par exemple, et la connaissance de vos centres d’intérêts ou opinion politique peut vous exposer à des opérations d’influence.
Le scandale Cambridge Analytica en est un exemple, avec l’exploitation de données personnelles de millions d’utilisateurs Facebook pour des campagnes de désinformation ciblées afin d’influencer des intentions de vote. Plus récemment, les révélations du Monde sur les entreprises de désinformation indiquent que cette pratique n’est pas un cas isolé.
Un autre risque concerne l’hameçonnage : si des informations personnelles sont présentes dans un courriel ou SMS frauduleux, il vous paraîtra plus réaliste et abaissera vos barrières de vigilance. L’hameçonnage sert souvent à infecter la cible avec un rançongiciel (ransomware en anglais) : les cybercriminels utilisent des informations personnalisées pour gagner la confiance des destinataires et les inciter à ouvrir des pièces jointes, ou à cliquer sur des liens ou documents malveillants, ce qui permet dans un second temps de verrouiller les données de la victime et d’en interdire l’accès. Une rançon est ensuite réclamée pour les déverrouiller.
Bien que les attaques par rançongiciel les plus médiatisées concernent des organisations, des hôpitaux par exemple, les particuliers sont également touchés.
Dans le cas de l’usurpation d’identité, une personne malveillante utilise des informations personnelles qui permettent de nous identifier (« se logger ») sans notre accord : par exemple, en créant un faux profil sur une plate-forme et en rédigeant des commentaires sous l’identité de la victime afin de nuire à sa réputation.
Article complet ICI
Mais si l’on sait de plus en plus que nos données personnelles sont « précieuses » et offrent des possibilités sans précédent en matière de commercialisation et d’innovation, il est parfois difficile de saisir ou d’expliquer pourquoi il faudrait les protéger.
Quels sont les risques liés à la divulgation de mes données personnelles ?
Le premier risque concerne la perte du contrôle sur nos propres données. C’est ce qui arrive par exemple quand on autorise le traçage par des sites ou des applications : on autorise l’enregistrement de nos activités sur le Web ou sur notre smartphone (pages visitées, géolocalisation) et l’échange de ces données, et, une fois cet accord donné, nous n’avons plus aucun pouvoir sur la circulation de nos données.
Ces informations sont utilisées le plus souvent pour du profilage qui permet d’alimenter l’économie de la publicité personnalisée régie dorénavant par des plates-formes d’enchères valorisant les données relatives aux profils utilisateurs contre des emplacements publicitaires.
Mais, ces informations peuvent également être utilisées à mauvais escient. La connaissance de votre localisation peut aider le passage à l’acte d’un cambrioleur par exemple, et la connaissance de vos centres d’intérêts ou opinion politique peut vous exposer à des opérations d’influence.
Le scandale Cambridge Analytica en est un exemple, avec l’exploitation de données personnelles de millions d’utilisateurs Facebook pour des campagnes de désinformation ciblées afin d’influencer des intentions de vote. Plus récemment, les révélations du Monde sur les entreprises de désinformation indiquent que cette pratique n’est pas un cas isolé.
Un autre risque concerne l’hameçonnage : si des informations personnelles sont présentes dans un courriel ou SMS frauduleux, il vous paraîtra plus réaliste et abaissera vos barrières de vigilance. L’hameçonnage sert souvent à infecter la cible avec un rançongiciel (ransomware en anglais) : les cybercriminels utilisent des informations personnalisées pour gagner la confiance des destinataires et les inciter à ouvrir des pièces jointes, ou à cliquer sur des liens ou documents malveillants, ce qui permet dans un second temps de verrouiller les données de la victime et d’en interdire l’accès. Une rançon est ensuite réclamée pour les déverrouiller.
Bien que les attaques par rançongiciel les plus médiatisées concernent des organisations, des hôpitaux par exemple, les particuliers sont également touchés.
Dans le cas de l’usurpation d’identité, une personne malveillante utilise des informations personnelles qui permettent de nous identifier (« se logger ») sans notre accord : par exemple, en créant un faux profil sur une plate-forme et en rédigeant des commentaires sous l’identité de la victime afin de nuire à sa réputation.
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